New York City et Indianapolis
du 6 au 12 octobre 2015
Traverser le pont de Brooklyn en chanson (« New York, New York »), se promener dans les allées de Central Park, s’attarder devant les élégants magasins de la 5ème Avenue, s’émerveiller dans les musées (Le Met’ bien sûr et le MoMA, mais aussi la Frick Collection, pleine de charme) : la magie newyorkaise opère et on ne s’en lasse pas. La situation de l’hôtel, au cœur de Times Square, permet de prolonger les soirées.
Rejoindre Manhattan pour un transport en ferry vers la Statue de la Liberté est incontournable, tout comme l’est la visite du musée d’Ellis Island où débarquaient les immigrants. Il retrace les dures réalités de l’arrivée dans le Nouveau monde. Le passage devant le site « Ground Zero » où s’élevaient les deux tours du World Trade Center serre les gorges. L’émotion de Jacqueline, notre guide américaine, est palpable. Grâce à Caroline Boyle Turner, qui a enrichi notre voyage de sa connaissance des lieux, nous sommes reçus dans un appartement privé où nous attendent une belle collection d’œuvres d’art contemporain et un accueil chaleureux.
Puis nous voici à Indianapolis où la réception en soirée chez Ellen Lee, conservatrice à l’Indianapolis Museum, est inoubliable. Le musée propose un vaste panorama artistique, mais notre visite est avant tout consacrée à la section des œuvres de l’École de Pont-Aven issues pour la plupart de la collection de Samuel Josefowitz, bien connu des pontavenistes. Les vastes salles qui les abritent baignent dans un doux fond de mélodies bretonnes. Cette musique, les paysages familiers, arrachent à notre amie Françoise cette exclamation : « Mais nous sommes chez nous, ici ! » ce qui reflète bien le sentiment général.
Nous rejoignons bientôt la réserve des estampes, moment très attendu. En effet, le point d’orgue du voyage est la présentation de la très exceptionnelle zincographie de Paul Gauguin : « Projet pour une assiette-Léda » qui doit rejoindre bientôt les cimaises du Musée de Pont-Aven. Il s’agit de l’exemplaire contrecollé sur le portfolio qui contenait l’ensemble de la Suite Volpini lors de l’exposition universelle de 1889.
Les Amis ont choisi d’en faire don au Musée pour le 30ème anniversaire de sa création. Estelle Guille des Buttes, la conservatrice du Musée de Pont-Aven, qui est du voyage se réjouit de cette acquisition et remercie chaleureusement les conservateurs d’Indianapolis et les Amis du Musée qui l’ont permise.