Moscou, l’Anneau d’Or, Saint-Pétersbourg

Septembre – Octobre 2018


Moscou – Ici, partout la couleur : celle bien sûr d’un automne débutant qui au fil des jours rend les forêts de bouleaux de plus en plus rougeoyantes ; celle des murailles rouges du Kremlin, des églises, des cathédrales, des monastères aux bulbes colorés, dorés ou argentés, des palais baroques, des immeubles récents jaunes ou vert clair, bleutés ou rosés, qui bordent les larges avenues.


Une autre Russie, plus rurale, plus traditionnelle se révèle le long des villes qui forment l’Anneau d’Or : Rostov, l’une des plus anciennes, nous dévoile un autre kremlin. L’or et l’argent de ses toits, de ses coupoles et de ses croix ajourées offrent un spectacle enchanteur. Et partout des icônes dont celles, merveilleuses, d’Andréï Roublev.


Le train rapide Sapsan nous emporte vers Saint-Pétersbourg, la capitale impériale, rivale artistique de Moscou. Majestueuse, éblouissante, sillonnée par la Neva et ses élégants canaux, la ville recèle des trésors artistiques et culturels inestimables. Au musée de l’Ermitage, nous apprenons l’arrivée imminente de Poutine accompagné d’un chef d’état invité. Ordre est donné de quitter les lieux. Qu’importe ! Notre intrépide guide se faufile de salle en salle pour nous présenter maints chefs-d’œuvre de la peinture européenne : Rembrandt, Monet, Cézanne, Matisse, Picasso et bien sûr Gauguin… Nous reviendrons là une seconde fois.
Bien d’autres merveilles nous attendent encore aux alentours : le Palais de Petrodvorets situé au bord du golfe de Finlande ; le palais Pouchkine, splendide résidence d’été des tsars, avec Le palais Catherine et sa somptueuse chambre d’ambre.
Après douze jours d’émerveillement mais aussi d’échanges variés avec nos différents guides, il nous faut pourtant quitter la Russie, éblouis et enrichis d’un nouveau regard sur un pays si multiple.